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Romans et Lectures - Blog de lecture
10 août 2009

Le sumo qui ne pouvait pas grossir - Eric-Emmanuel Schmitt

Jun, adolescent frondeur et vendeur de camelote à la sauvette, traîne son mal-être dans les rues de Tokyo. Shomintsu, sage entraineur des meilleurs lutteurs du Japon, va le persuader d'intégrer son école, certain qu'il est de voir un gros dans ce jeune homme désespérément maigrichon...

Le sumo qui ne pouvait pas grossir - Eric-Emmanuel Schmitt

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" est une courte fable sur les préjugés, pouvant également servir de manuel de spiritualité à l'usage du lecteur occidental moyen, le tout écrit dans un style étonnamment simple, voire simpliste, parfois à la limite de la littérature jeunesse.

J'ai d'ailleurs une théorie simpliste fumeuse  à ce sujet. J'ai l'impression qu'Eric-Emmanuel Schmitt s'est inconsciemment inspiré du "Petit prince". De l'oeuvre de Saint-Exupéry, il a conservé le genre et le format de la fable, et s'est surtout inspiré du "Dessine-moi un mouton" pour son "Je vois un gros en toi", répété plusieurs fois dans le roman. Problème, le manque de poésie de l'oeuvre de Schmitt démolit assez facilement ma théorie. Et les écarts de langage de Jun interdisent la lecture du roman de Schmitt dans les écoles.

Bref, un roman qui a rencontré un beau succès de librairie, mais que j'ai trouvé franchement décevant. 

Du côté des blogs de lecture, les avis divergent : plutôt positifs pour Liliba, Pageàpages, LaurentSebastien ou Stephie, ils sont plus mitigés voire franchement négatifs pour Albertine, Madame Charlotte, Jelydragon, Cocola, Aproposdelivres ou Isa.

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" de Eric-Emmanuel Schmitt Pas terrible
Albin Michel, 101 pages, 10 €

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Commentaires
N
J'ai adoré. Certainement en raison d'une réalité basique quotidienne où violences, individualiste et chômage procurent la richesse de notre environnement.<br /> <br /> Le Sumo m'a apporté pendant 2 heures de la fraîcheur à travers une petite fable très moraliste mais d'un tel plaisir à lire. L'imaginaire et la créativité ici sont suréalistes et pourquoi pas..<br /> <br /> Je le recommande comme livre de chevet ..... au même titre que le Petit Prince <br /> <br /> <br /> <br /> Merci Eric Emmanuel .....
V
Le sumo qui ne pouvait pas grossir, c’est une petite histoire qui joue beaucoup touches du clavier moraliste de la vie en général. Pour moi c’est un peu difficile d’écouter cette musique<br /> L’histoire n’est pas riche en détails sur le Japon, la vie a la cite, etc.<br /> Il y a des flashes sur l’adolescence de Jun , le protagoniste. On peut tolérer, parce qu’il est une petite histoire, les circonstances exagérées. Mais il est plus difficile d’accepter le niveau irréaliste (qui peut croire l’existence d’une maladie « des anges » par exemple). <br /> Il y a un développent de l’histoire positive finalement sans savoir bien pourquoi, tandis que le fil descriptif est absolument linéal.<br /> Et finalement (bien sur il est aussi ma faute) je ne trouve qu’un seul niveau narratif. S’il n’hi ha d’autres, ils sont trop caches. Par exemple je ne trouve pas d’ironie à nulle part.<br /> Je m’excuse je n’ai rien contre l’scripteur Monsieur Schmitt, mais s’il se permet de faire publique son écrit, même que pire et avec mauvaise orthographie, moi aussi.<br /> Par contre c’était très bien lire en Français avec une sorte de vocabulaire plus culte et riche duquel je connais, et à la fois accessible pour moi sans besoin de grand travail de dictionnaire
M
Contrairement à la plupart des commentaires ici, j'ai beaucoup aimé ce livre, je l'ai trouvé très en phase avec notre époque de recherche de soi et de sa spiritualité, j'ai aimé son ton simple et sobre mais profond. Bref, ça m'a tellement plu que j'ai demandé à mes élèves de le lire aussi. On verra s'ils sont d'accord avec moi ...
O
moi g bien aimé
S
J'ai peut-être un avis plus mitigé, mais quand même, je n'ai pas vraiment été emballée par cette fable...
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