La chick lit se rebiffe !
Ou plus exactement, Tonie Behar se rebiffe (gentiment), dans les commentaires de Romans et Lectures, suite à mon précedent billet sur le Challenge Chick Litt For Men. Voici son commentaire :
"Il n'y a pas de genre mineur, il n'y a que des écrivains mineurs!! N'en déplaise à certains, les auteurs de chick lit peuvent aussi avoir du talent (je pense à Candace Bushnell, Helen Fielding, voire Géraldine Maillet pour les françaises...)
Je ne peux que vous proposer la lecture de mon propre roman, Coups bas et talons hauts (paru chez jean claude lattès en mai 2008) et vous me direz si vous y avez survécu! Pour info, il a plu à de nombreux lecteurs, et pas des plus incultes!
Bien cordialement,
Tonie Behar
PS : je peux même vous en faire parvenir un exemplaire"
Qu'il n'y ait pas d'ambiguïté : le but du Challenge Chick Litt For Men n'est pas de fustiger un genre littéraire ! J'ai conscience que la chick lit fait l'objet de préjugés, comme d'autre genres avant elle (la science-fiction notamment), mais je suis bien d'accord avec l'affirmation selon laquelle il n'y a pas de genre mineur, mais bien des auteurs mineurs.
Ce challenge (un peu potache j'en conviens), est un prétexte pour blaguer un peu mais aussi une manière d'orienter des lecteurs masculins vers un genre plutôt féminin, pour la beauté du geste, pour le clin d'oeil (et pour montrer à quel point les blogueurs mâles peuvent faire preuve d'ouverture d'esprit...) mais certainement pas pour démonter la chick lit !
D'ailleurs, vous constaterez que les avis des participants au challenge ne sont dans l'ensemble pas si négatifs que cela (il suffit de lire les chroniques de Daniel Fattore, qui au passage, me semble loin d'être inculte, en plus il est super calé en orthographe), et si vous relisez le billet sur ma lecture des "Confessions d'une accro du shopping", vous verrez qu'il n'est pas si négatif que cela (bon, c'est pas du Dostoïevsky non plus tout de même...). Bref, chère Tonie Behar, pour vous prouver ma bonne foi, j'accepte avec plaisir votre proposition de me faire parvenir un exemplaire de votre roman, que je suis prêt à affronter ! (Proverbe LCA : jamais proposition de livre tu ne refuseras...)
Illustration librement adaptée de la couverture du roman "Que la meilleure gagne" de Liz Young (Ed. Pocket, 2008)